L'étrangeté d'un départ attendu aux contours irréels

D'humeur presque philosophe, je m'interroge, dans une semaine comme maintenant je serai déjà à Saïgon, ancienne capitale vietnamienne... et pourtant, (blop) c'est le bruit que fait mon cerveau, je n'arrive pas à imaginer la réalité de la chose, peut-être que le fait que j'aie toujours mes neurones plongées dans mon mémoire y est pour quelque chose. Dans tous les cas, je crois que je risque sincèrement de me prendre la réalité de la chose à retardement, c'est-à-dire quand j'y serai !
Quoi qu'il en soit, le fait que je sois dans mon mémoire (encore) m'empêche de bien profiter des derniers jours ici, j'aimerais vous voir tous, mais c'est impossible... je suis un peu triste, mais je n'ai pas le choix, alors pour tous ceux que je n'aurai pas pu voir avant de m'envoler, eh bien j'ai quand même pensé fort à vous et j'aurais sincèrement voulu vous voir! bisous forts à tous tous tous!